Le secrétaire d’Etat aux Transports, qui présentait, aux côtés de la ministre de l’Ecologie Ségolène Royal, ses vœux à la presse le 14 janvier dernier, a rappelé ses trois dossiers prioritaires pour l’année 2015. Parmi eux figuraient la sécurité ferroviaire et l’avancement des grands projets de transport.
Une année 2015 placée sous le signe de la continuité et du suivi des dossiers dans le domaine de la mobilité. Tel était du moins ce que laissait transparaître le discours d’Alain Vidalies, secrétaire d'Etat aux Transports, lors de ses vœux à la presse, le 14 janvier dernier, aux côtés de la ministre de l’Ecologie, Ségolène Royal.
Dans un objectif de "faire avancer la France des transports", le secrétaire d’Etat chargé des Transports, de la Mer et de la Pêche, a notamment présenté les dossiers en cours au sein du gouvernement, pour lesquels il se consacrera en priorité, dans les douze mois à venir.
Des actions en faveur de la sécurité ferroviaire
Le premier d’entre eux concerne la sécurité ferroviaire. "La maintenance doit être une préoccupation permanente de tous les acteurs ferroviaires", a-t-il considéré, en rappelant la volonté du gouvernement d’élaborer un plan d’actions dans ce sens. La question du dumping social, notamment au niveau du transport de marchandises, fait aussi partie des défis principaux que souhaite relever le secrétaire d’Etat. Enfin, autre ambition poursuivie : celle de faire avancer les grands projets tels que celui de la liaison CDG Express, ainsi que ceux concernant les "transports en commun qui facilitent la vie de nos concitoyens", a précisé Alain Vidalies. Il a, dans ce sens, rappelé la mise en œuvre du troisième appel à projets Transports en commun en site propre, dont les lauréats ont été annoncés le 18 décembre dernier.
Pas de quatrième appel à projet en vue
En revanche, pas de quatrième appel à projets en vue pour le moment. En effet, à une question d’un journaliste concernant la demande faite dans ce sens par la Fédération Nationale des Associations d'Usagers des Transports (Fnaut), le 9 janvier dernier, Alain Vidalies a répondu : "La décision n’est pas prise. Leur questionnement est légitime, mais il y a dernière une question financière évidente, à savoir que nous devons pour cela assurer le financement de l’AFITF [Agence de financement des infrastructures de transport de France, ndlr][…]. Je suis tenté de le faire, mais pas avant que le financement ne soit assuré".