A l'occasion de la 13ème session de la Commission mixte franco-irakienne qui s'est tenue le 16 mars dernier, une vingtaine d'entreprises françaises ont présenté une offre commune visant au développement des transports en Irak.
Les entreprises françaises font les yeux doux au gouvernement irakien. Le 16 mars, une vingtaine d’entre elles ont remis une offre conjointe pour le développement des transports du pays, lors de la 13ème session de la Commission mixte franco-irakienne de coopération économique.
Cet événement, présidé par le secrétaire d’Etat chargé du Commerce extérieur français, Pierre Lelouche, et le ministre irakien du Pétrole, Abdulkareem Luaibi, devait renforcer les relations économiques et commerciales entre les deux pays.
Des entreprises telles qu’Alstom, Systra, Aéroport de Paris et Airbus, font partie du lot. Leur offre a été présentée sous forme "d'un catalogue unique regroupant l'ensemble des produits et des services proposés […] pour développer les transports en Irak, dans tous les domaines (ports, aéroports et aéronefs, réseaux ferroviaires et transports urbains, routes)", précise un communiqué.
Une réponse à la demande de l’Irak
Cette offre groupée intervient peu après l’appel lancé le 26 février dernier par le ministre irakien des Transports, Hadi Al-Amiri, demandant aux entreprises étrangères d’aider le pays à reconstruire des infrastructures. Il avait ainsi déclaré à l’AFP qu’il souhaitait que soit mis en place "un réseau ferré à l’européenne", en ajoutant : "il y a des milliards de dollars d'opportunités d'investissement".
Le gouvernement irakien a d’ores et déjà annoncé sa volonté de rénover et de construire divers ports et aéroports, ainsi que 2000km de lignes ferroviaires. Le 23 février dernier, le budget 2012 du pays a été approuvé. Il prévoyait près d’un milliard de dollars destiné aux infrastructures et aux communications.