Pour disposer de contrat exécutoire au mois de mars 2015, le conseil régional Rhône-Alpes va lancer, fin mai, la consultation des autocaristes avec de nouvelles modalités destinées à simplifier l’offre et à la rendre moins coûteuse pour la collectivité.
A ce jour, trois bouquets de lignes sont concernés par la desserte de l’aéroport de Lyon-Saint Exupéry : Grenoble-Voiron, Chambéry-Aix-les-Bains et Bourg-en-Bresse. Ils font l’objet d’autant de contrats de concession de service public, arrivant à échéance en mars 2015. L’analyse des comptes des délégataires montre que l’exploitation des navettes Grenoble-Voiron est excédentaire alors que celle des deux autres reste déficitaire, en dépit de l’aide apportée par la Région. Aussi, l’autorité organisatrice propose de conserver le principe de délégation de l’exécution du service public sous forme concessive, aux risques et périls du délégataire, mais sur un périmètre unique reprenant ceux des trois contrats actuels.
Contribution régionale en baisse
Cette option permettrait, selon elle, d’atteindre plus facilement l’équilibre économique et ainsi de limiter la contribution versée par la Région, en apportant au transporteur des moyens de mutualiser les outils nécessaires au service et donc de diminuer les charges correspondantes. Et, de plus, elle permettrait l’homogénéisation des services fournis aux voyageurs, en matière de vente à distance, d’élaboration des documents d’informations voyageurs à bord et aux poteaux d’arrêts, d’un même modèle que ceux du réseau "Cars Rhône-Alpes"… La tarification sera elle aussi homogénéisée, avec une exigence accrue en terme de qualité de service et l’instauration d’un système d’intéressement bonus-malus, aligné sur celui du réseau "Cars Rhône-Alpes". Lancée en mai prochain, les retours de la consultation sont attendus pour le 1er septembre, le vote du contrat, en janvier 2015, pour une mise en œuvre du service au 29 mars, sur une durée de six ans. L’objectif financier est de diminuer le niveau de la contribution régionale qui pourrait passer de 560 000 euros, en budget cumulé sur les six ans de l‘actuelle convention, à 300 000 euros sur la future.