Véhicules autonomes: Inrix propose une plateforme de gestion de circulation
Alerter sur les restrictions routières. Comment s’assurer que les futurs véhicules autonomes ne passeront pas par des zones sensibles, devant une école ou une zone interdite pour travaux ? Inrix, leader mondial des services automobiles connectés et des analyses de transport (plus connu pour ses classements des villes les plus congestionnées au monde), annonce le lancement d’une plateforme mondiale destinée à faire l’interface entre les autorités routières et les opérateurs de véhicules autonomes. Inrix AV Road Rules devrait permettre aux villes et aux administrations routières de gérer les règles et restrictions de circulation pour les véhicules autonomes opérant sur la voie publique. En retour, la plateforme permet aussi aux opérateurs de signaler les besoins d'amélioration des infrastructures. Actuellement, la méthode standard de collecte de ces données est de sillonner les villes avec des véhicules équipés de capteurs pour repérer chaque panneau de signalisation routière et marquage de voie. Il faut compter une demi-douzaine de trajets par rue pour obtenir ces données, sachant que certains panneaux sont masqués ou les marquages effacés.
Signalisations temporaires. La plateforme d’Inrix permet aux administrations routières de numériser facilement des restrictions locales telles que les limites de vitesse, les passages pour piétons, les zones scolaires... Il en va de même pour les signalisations temporaires lors de travaux, des informations qui ne seront pas forcément vues et interprétées par les radars des véhicules autonomes. Plusieurs partenaires se sont déjà engagés à utiliser la plateforme Road Rules : les villes américaines d’Austin, Cambridge, Boston, Portland ainsi que la Commission de transport régional du Nevada du Sud (qui comprend Las Vegas), l’autorité de transport du West Midlands (Royaume-Uni) et Transport Scotland. Côté opérateurs, on compte nuTonomy, May Mobility, Jaguar Land Rover et Renovo.
G. H.