A quelques jours du premier tour de l’élection présidentielle, le Club des villes et territoires cyclables (CVTC) et la Fédération nationale des associations d’usagers des transports (FNAUT) se sont emparés de l’un des derniers sujets phares de la campagne : le permis de conduire.
Dénonçant un encouragement flagrant de la part des candidats à l’Elysée à l’accès à la mobilité automobile des jeunes, Club des villes et territoires cyclables (CVTC) et la Fédération nationale des associations d’usagers des transports (FNAUT) ont décidé de mener leur travail de lobbying jusqu’au bout, et regrettent que les transports collectifs comme l’utilisation des modes doux ne bénéficient pas d’une telle opération de "promotion".
Pas un mot sur la mobilité durable
Apprentissage du code de la route et organisation de l’examen dans les lycées, "permis récompense" pour ceux qui effectuent un service civique, gratuité du permis pour tous, etc., les promesses des candidats sur ce créneau se sont multipliées ces dernières semaines, faisant sortir les deux associations du bois le 17 avril dernier. "Pas un mot sur l’apprentissage de l’usage du vélo et des transports collectifs dans les établissements scolaires", pointe un communiqué de presse commun.
Mise en garde
Prenant position sur ce qu’elles qualifient de "populisme de l’automobile", les deux organisations estiment que "le prochain Président de la République devra prendre la mesure de l’enjeu de la mobilité et de la nécessité d’encourager les modes alternatifs à la voiture en solo". Un point de vue qui rappelle l’engouement de la FNAUT pour ce thème auquel elle a consacré une étude comparative entre les coûts d’usage de la voiture et des transports publics mi-mars dernier.