La régie départementale de transports des Landes a créé à son tour fin 2011 une société publique locale (SPL), baptisée Trans-Landes. Elle peut ainsi conserver des prestations relevant d'une mise en concurrence comme le transport urbain.
La Régie départementale de transport des Landes (RDTL), c'est 3 000 clients tourisme, 20 lignes desservant l'ensemble du département des Landes et les agglomérations de Bayonne et de Bordeaux, plus de 8 500 élèves chaque jour, et les services urbains des agglomérations montoises (TUM) et dacquoises (URBUS).
Un règlement européen lui imposant de changer de statut pour conserver ses services relevant d'une mise en concurrence à horizon 2019, la régie est devenue la société publique locale Trans-Landes fin 2011. C'est donc une SPL de plus dans le secteur, après celles lancées par le Tarn ou la Drôme.
Pas de changement pour les usagers ni les salariés
Avec un actionnariat réparti entre le conseil général des Landes (60%) et l'agglomération du Grand Dax (40%) et un capital social de 40 000 euros réparti en 400 actions de 100 euros, cette modification juridique n'aura pas d'incidences sur les usagers puisque les services continueront d'être assurés selon le même principe.
Pas de craintes non plus pour les 250 salariés dont 78% de conducteurs puisque actuellement, les employés de la RDTL sont déjà tous de droit privé.
La porte ouverte à d'autres adhérents
À terme, d'autres communes comme Biscarrosse et la communauté de communes Macs (Maremne Adour Côte Sud) pourraient emboîter le pas du Grand Dax, et décider de s'associer à cette structure qui n'est pas limitée en nombre d'adhérents.