Dans les cartons depuis plusieurs mois, le projet de la Communauté d’agglomération du bassin d’Aurillac de changer de mode de gestion semble avoir pris tournure avec la publication mi-décembre d’un avis de pré-information mentionnant la création d’une société publique locale (SPL).
Lors du Conseil communautaire du 22 octobre dernier, la Communauté d’agglomération du Bassin d’Aurillac votait la prolongation d’une année de la délégation de service public confiée en 2007 à la société d’économie mixte (SEM) STABUS, exploitée par Veolia-Transdev, dont le contrat se terminait le 31 décembre dernier.
Pour cette année supplémentaire, l’AO prévoyait de débourser 2,4 millions d’euros tout en continuant de maintenir un niveau d’investissements constant. Une décision motivée par la volonté de l’AO "de continuer à travailler sur l’évolution de notre réseau de transport public, pour savoir si nous maintenons ce système, si nous créons une SPL", tranchait à l’époque Jacques Mézard, président de Communauté d’agglomération du bassin d’Aurillac.
Le suspens n’a pas duré bien longtemps puisque mi-décembre dernier, la publication d’un avis de pré-information mentionnait "l’attribution directe de l'exploitation de transport du réseau de voyageurs à une société publique locale (SPL) créée".
Cette SPL aura, à compter du 1er janvier 2014, la main sur le transport de voyageurs, le transport scolaire et "tout autre transport de voyageurs répondant aux besoins des actionnaires", précise l’avis. Rappelons qu’entre 2007 et l'an passé, 2,43 millions d’euros d’investissements ont été consacrés au réseau de transport urbain du bassin.