Grâce aux 12 nouvelles rames qui vont être livrées à partir de 2015 à la région Auvergne, une liaison directe Lyon-Clermont-Ferrand pourrait être envisagée en deux heures à l’horizon 2016.
Le budget du conseil régional d’Auvergne en matière de transport ferroviaire n'a cessé de progresser. De 87 millions d’euros, en 2009, il est passé à 106,7 millions, pour cette année. Si au quotidien, les TER Auvergne transportent 20 000 passagers, le réseau est vieillissant et le parc de rames doit être renouvelé. Bref, la liste des dépenses est longue.
"Pour autant, c'est la première fois que nous allons payer moins que ce qui était prévu et avec une somme identique sur trois ans, de 2014 à 2016", a souligné René Souchon, président de la Région Auvergne. le conseil régional va cependant consacrer une part de son budget à un second centre de maintenance à Clermont-Ferrand, destiné à prendre en charge le suivi technique et les réparations des quelque 75 rames auvergnates.
Initialement prévu pour l'automne 2015, il devrait finalement voir le jour courant 2016, pour un montant d'environ neuf millions d’euros. "Un investissement important qui nous permettra de conserver des emplois SNCF sur place et d'en créer quelques un supplémentaires. A terme, cela représentera une économie conséquente pour la région qui n'aura pas à acheminer ses trains voués à la réparation vers Nevers", ajoute René Souchon.
Un Clermont-Ferrand-Lyon direct
D’autre part, la livraison des futurs Régiolis, nouvelle génération de TER appelée à remplacer progressivement la flotte actuelle, va offrir de nouvelles perspectives. Douze nouvelles rames seront progressivement livrées, dès 2015, pour un montant de 92 millions d’euros. "Les Régiolis seront plus confortables, plus écologiques et d'une capacité supérieure pouvant transporter jusqu'à 275 personnes", a assuré Alain Le Vern, directeur général régions et Intercités, envisageant au passage un TER direct entre Clermont-Ferrand et Lyon en deux heures à l’horizon 2016.