La métropole de Dijon avait annoncé en 2020 son engagement sur le projet « d’hydrogène vert » pour éviter tant que faire se peut les émissions de CO2. Un premier chantier de station est engagé depuis le 19 mai.
« Nous inventons à Dijon un système énergétique territorial au service de la croissance verte inédit en France », justifie François Rebsamen, président de Dijon métropole, lors de la pose de la 1ère pierre du chantier « L’écosystème vertueux de production et de consommation locales d’hydrogène produit à partir des déchets ménagers alimentera bus et bennes à ordures ménagère ». Les travaux visent la construction de la première des deux stations de production d’hydrogène vert par électrolyse. Le coût annoncé des deux stations approche les 100 millions €, mais elles permettront l’émission de plus de 1 700 tonnes de CO2 dans l’atmosphère.
Décarbonner les transports publics
Les deux unités de production d’hydrogène doivent être opérationnelles en 2023 pour fournir en carburant la plus grande flotte de bus à hydrogène du pays (27 bus en service en 2023). La seconde unité sera deux fois plus puissante que la première et dédiée principalement aux bus de la ville.
L’objectif de la métropole dijonnaise est bien de parvenir à une totale décarbonation de ses transports publics à l’horizon 2026, via une flotte « verte » de 62 bus et 22 bennes à ordures converties à l’hydrogène vert. A l’horizon 2030, c’est tout le parc qui sera entièrement alimenté en hydrogène, soir 180 bus urbains.