La convention TER 2013-2018 qui devrait être signée d'ici la fin de l'année sera, selon Guillaume Pépy, président de la SNCF, d'un "nouveau type".
Venu à Limoges sceller la réconciliation de la Région Limousin et de la SNCF - en bisbille depuis un an suite au précédent projet de convention - Guillaume Pépy, président de la SNCF, a, avec le président du conseil Régional Jean Paul Denanot, donné quelques indications sur le texte à venir.
Soixante millions d'euros par an
Le coût des TER s'élèvera finalement à 60 millions d’euros par an (contre 71 millions d’euros dans le précédant projet) avec une augmentation de l'offre de 4% dès 2013 et un objectif de progression de la fréquentation de 25% sur cinq ans. "La SNCF va faire de gros efforts, notamment en matière d'organisation, d'efficacité et de réduction des frais de structure", a expliqué Guillaume Pépy en soulignant que, désormais, les directions régionales SNCF verraient leur pouvoir - en interne et en externe - étendus. De fait, si les relations entre la Région et la SNCF se sont rétablies, c'est grâce à la nomination en début d'été de Philippe Charlot à la direction générale de la SNCF qui, il y a dix ans, travaillait au conseil régional Limousin comme...directeur de l'aménagement et des transports.
Un report modal
Autre annonce importante : Guillaume Pépy a évoqué, sans plus de détails mais sans être contredit par le président de Région, la possibilité d'assister à un report modal, du train vers le car, de certaines liaisons régionales. Un sujet sensible en Limousin où le poids politique des cheminots reste important.