Une charte de bonnes pratiques a été signée le 29 février dernier entre Réseau Ferré de France (RFF), le Syndicat des entrepreneurs de travaux de voies ferrées (SETVF) et la Fédération nationale des travaux publics (FNTP). Objectif : rapprocher les différents acteurs sur l’ensemble de la chaîne.
Le 29 février dernier à Paris, Réseau Ferré de France (RFF), la Fédération Nationale des Travaux Publics (FNTP) et le Syndicat des entrepreneurs de travaux de voies ferrées (SETVF) ont signé une charte de bonnes pratiques destinées à renforcer la communication de l’ensemble des acteurs de la modernisation ferroviaire. "Cette signature représente une étape importante dans le renforcement de nos liens avec la profession", commentait Hubert du Mesnil, président-directeur général de RFF à cette occasion.
Un suivi régulier
Couvrant l’ensemble des différentes étapes des projets de renouvellement et de modernisation ferroviaires, ces bonnes pratiques abordent en particulier la coordination entre RFF et les acteurs de la filière industrielle en matière d’encadrement, de délais de règlement, de modalités de versement d’avances aux entreprises ou de traitement d’avenants dans le cas des travaux supplémentaires. En parallèle, elles prévoient également un suivi régulier des règlements des travaux réalisés et une bonne information sur l’avancement des opérations.
Une manne de création d’emplois
Avec quatre lignes à grande vitesse actuellement en construction qui représentent 25 000 emplois/an créés, les opérations sur le réseau existant génèrent déjà 15 000 emplois. Découlant d’un travail de concertation avec les différentes parties prenantes menée depuis janvier 2010, ces actions visent clairement l’amélioration de la gestion contractuelle et du règlement des marchés d’opérations d’investissement de RFF.