Présentation réussie. Le tram-train qui desservira la banlieue nord de Nantes à partir du 28 février prochain jusqu’à Châteaubriant, à 64 km de là, a roulé le 4 février pour illustrer l’efficacité du service périurbain qu’il offre.
Il s’arrête dans une dizaine de gares en un peu plus d’une heure, en raison de capacités de freinage et d’accélération dignes d’un tramway. Il effectuera 24 allers-retours par jour à l’intérieur de l’agglomération nantaise, sept entre Nantes et Châteaubriant. La fréquentation attendue est de 11200 voyages par jour. Grâce notamment à une tarification de base de 9,90 euros le voyage entre les deux villes, assortie d’un grand nombre de réductions notamment en lien avec les autres transports publics autour.
Sur une bande d’une dizaine de kilomètres de part et d’autre de son parcours, des navettes de rabattement et de départ sont notamment mis à disposition par les cars départementaux. Alstom, le constructeur de ce tram-train –déjà en circulation dans l’ouest de Lyon- vise toutes les zones périurbaines dans le monde. Il en a vendu 29, l’été dernier à Ottawa, au Canada. L’un de ses arguments est son prix : quatre millions d’euros, à peine 20% de plus qu’un tramway, lors qu'il roule à 100 km/h. Un argument crucial au-delà des centres-villes.