A priori, quel que soit le résultat des prochaines élections municipales à Brest, le projet de téléphérique devant relier les rives de la Penfeld ne sera pas remis en cause. Voté à l’unanimité en 2011 par la communauté d’agglomération, il sera en service début 2015.
La ville de Brest (Finistère) est coupée en deux par le fleuve côtier, la Penfeld. Jusqu’ici, deux ponts permettaient de relier les deux rives : celui de l'Harteloire et celui de Recouvrance, qui se lève pour laisser passer les bateaux. Saturés, ils vont bientôt être soulagés par la mise en service d’un téléphérique urbain en 2015. Ce projet a été voté à l’unanimité par la communauté urbaine de Brest, Brest métropole océane (BMO) fin 2011.
Le téléphérique, qui aura pour mission de faciliter le passage entre les deux rives, réduire les inégalités de développement et desservir un nouvel écoquartier (sur la rive droite), était la solution la plus adaptée et la moins coûteuse. Son fonctionnement coutera, selon la communauté urbaine, entre 400 et 500 000 euros par an, financés par le Versement transport. Les travaux pour ce projet de 18 millions d’euros (tout compris) devraient être lancés en septembre prochain. Ce nouvel équipement doit transporter 675 000 passagers par an.
D’autres villes, comme Toulouse, Grenoble, Tours, Aix-en-Povence, Toulon ou Beauvais ont des projets plus ou moins avancés. En région parisienne, le Syndicat des Transports d'Ile-de-France (Stif) a aussi opté pour des télécabines urbaines pour relier d’ici 2018 Créteil à Villeneuve-Saint-Georges (Val-de-Marne), pour un investissement estimé à 72 millions d'euros.