Un PPP pour Limoges-Poitiers ?
Faute de crédits de l'Etat et de l'Europe, la LGV Limoges-Poitiers dépend désormais d'un très hypothétique partenariat public-privé (PPP).
Les promoteurs de la LGV Limoges-Poitiers veulent désormais croire en un partenariat public privé pour la réalisation de ce projet dont l'utilité est très contestée, tant dans la population limousine que par les différents rapports établis sur le sujet (rapports Duron, Mobilité 2, Cour des Compte).
Alors que le projet n'est pas retenu dans le cadre du Mécanisme pour l'interconnexion de l'Europe (MIE) malgré l'assurance qu'il en donnait, le député européen Jean Paul Denanot, ancien président du conseil régional du Limousin, estime aujourd'hui que "la solution est plutôt du coté du plan Juncker".
Si celui-ci n'apporte aucun crédit, il offre en revanche une garantie susceptible de rassurer des investisseurs privés. Le dossier doit toutefois être déposé en 2017 au plus tard. "On reviendra à la charge pour le MIE" martèle Jean-Paul Denanot qui n'a jamais caché être hostile à un partenariat public-privé.