Pas moins de 90 Bluecar et 40 stations d’autopartage seront installées à Bordeaux à la rentrée.
Après Paris, Lyon, c’est maintenant à Bordeaux que le groupe Bolloré a choisi de jeter son dévolu. En effet, Vincent Bolloré, son président, était en compagnie d'Alain Juppé, maire de la ville, pour lui présenter ce matin le système d’autopartage Autolib’.
"J’avais trois questions à lui poser, a indiqué Alain Juppé, combien ça coûte à la collectivité ? Quels sont les engagements de la ville ? Et Est-ce compatible avec les projets de la Communauté urbaine de Bordeaux (Cub) ?". Et Vincent Bolloré de répondre au coup par coup : "Rien, puisque c’est le groupe Bolloré qui investit et met à disposition les véhicules. Nous fournissons seulement une autorisation d’occupation temporaire de l’espace public. Oui, c'est compatible avec les projets de la Cub, car si elle va lancer une délégation de service public (DSP) avec une clause d’autopartage, la ville de Bordeaux ne fait que lancer le mouvement. Ce contrat pourra s’intégrer dans la future DSP de la Cub".
10 000 abonnés après trois ou quatre ans
"90, puis rapidement 150 véhicules seront disponibles à Bordeaux, 40 stations seront installées, puis 80 si le succès est au rendez-vous. Nous équiperons la voirie de 150 bornes de recharges au démarrage, puis 350 un peu plus tard", déclarait Vincent Bolloré à cette occasion. Comme à Paris, l’abonnement sera de dix euros par mois, puis cinq euros par demi-heure d’utilisation. Le groupe Bolloré va investir 20 millions d’euros à Bordeaux, puis estime le coût de fonctionnement annuel à dix millions d’euros, notamment pour payer les 50 salariés qui seront embauchés. L’équilibre devrait être atteint avec 10 000 abonnés, c’est-à-dire après trois ou quatre ans.