Ubi Transports, une start-up qui fait son chemin
Des coûts d’équipement réduits. Ubi Transports vient de recevoir le pass French Tech pour la 2e année consécutive. Cette start-up mâconnaise créée en 2012 propose des solutions de transports intelligents aux territoires intermédiaires et de petite taille. Le label French Tech permet aux entreprises à fort potentiel de bénéficier d’un accompagnement spécifique afin de soutenir leur développement. En déportant les outils d’intelligence embarquée sur le cloud, Ubi Transports abaisse les coûts d’équipement et permet aux collectivités et aux transporteurs de proposer des services innovants aux voyageurs tout en bénéficiant d’un précieux retour d’information. « Nos solutions se déploient très facilement, grâce à un smartphone confié au conducteur. Cet appareil se connecte ensuite à la plate-forme de mobilité, qui permet de gérer les applications de Système d’aide à l’exploitation (SAE), de billettique, ou d’information voyageur en temps réel », explique Laurence Medioni, directrice communication et développement durable d’Ubi Transports.
Interopérabilité des solutions. Ubi Transports a démarré ses activités par le transport scolaire, pour le département de Saône-et-Loire, avec la solution 2School, référencée au catalogue de la Centrale d’achat du transport public (CATP). « Les collectivités peuvent savoir exactement combien d’enfants empruntent effectivement les cars de ramassage, et pour les exploitants, c’est une aide à la gestion des trajets », poursuit Laurence Medioni. Avec l’entrée en vigueur de la NOTRe, Ubi Transports s’est tournée vers les nouvelles régions, et les marchés liés à l’intermodalité et à l’interopérabilité. La start-up a également adapté ses propres technologies, et propose à présent une interopérabilité de back-office avec des systèmes lourds, et des valideurs compatibles avec le format Calypso (technologie sans contact utilisée par exemple sur le passe Navigo en Ile-de-France). Présente dans les territoires d’outre-mer, Ubi Transports vient également de signer son premier contrat à l’international, au Canada.
Sandrine Garnier