Mis en service mercredi 8 janvier, le nouveau réseau de TC de Tulle permet de desservir les 37 communes de l'agglomération sans bouleverser l'économie fragile des bourgs.
"Les transports en commun ne sont pas dans la culture corrézienne. Mais c'est une démarche citoyenne visant à répondre aux besoins de vie privée", explique modestement Elie Bousseyrol, le président de Tulle agglo. Rendu obligatoire par la transformation de l'EPCI (Etablissement Public de Coopération Intercommunale) en agglomération, le réseau baptisé TUT agglo ne vise pas dans l'immédiat les trajets domicile-travail et les actifs mais essentiellement les personnes âgées et les PMR.
Le territoire a été zoné en quatre secteurs disposant chacun d'un "pole structurant" (bourg doté de services administratifs, médicaux et commerciaux), et d'au moins un point d'arrêt d'un réseau de TC ou ferroviaire ou routier, départemental ou régional.
Chacun de ces secteurs est desservi une fois par semaine par un TAD - points de prise en charge et de dépose prédéfinis - pour une destination intra-zonale. Et, le mercredi, jour de marché dans la préfecture corrézienne, à destination de Tulle. Le coût du service, environ 750 à 850 000 euros, est financé par le versement transport passé sur les 37 communes à 0,45%.
En 2016, une ligne régulière Nord-Sud complémentaire des réseaux départementaux et TER, avec billettique intermodale, desservant les zones d'activité, les aires de covoiturage et naturellement le pôle intermodal, sera créée pour les trajets domicile-travail.