Le président du Sytral, Bernard Rivalta, avait estimé en décembre dernier que les personnes démunies ne devraient prendre les transports en commun qu’en cas de besoin. Face aux critiques qui en ont découlées, celui-ci a tenté de s’expliquer.
Une polémique "artificielle", des propos qui auraient été sortis de leur contexte, et qui n’avaient pas pour but de stigmatiser "les pauvres". C’est en ces termes qu’a essayé de se défendre Bernard Rivalta, président du Sytral (syndicat mixte des transports pour le Rhône et l'agglomération lyonnaise) ce 12 janvier, dans un article du quotidien Le Point.fr, à la suite des critiques provoquées par une de ses récentes déclarations.
Dans un reportage de France Culture le 8 décembre 2014, intitulé « Le coût du ticket et le prix de la fraude », le président PS du Syndicat mixte des transports pour le Rhône et l'agglomération lyonnaise (Sytral), avait en effet déclaré : "Il faudrait apprendre aux gens à maîtriser leurs déplacements : quand ils n’ont pas beaucoup de moyens, il faut qu’ils ne se déplacent que dans la mesure où ils en ont besoin et non pas uniquement parce qu’ils en ont envie".
Réactions sur les réseaux sociaux
Ces déclarations interviennent peu après deux polémiques causées par des hommes politiques du PS vis-à-vis des moins riches : celle liée à Emmanuel Macron, ministre de l’Economie, qui s’était réjoui en octobre 2014 que "les pauvres […] voyageront plus facilement" grâce à la libéralisation de l’autocar, et celle concernant le Président François Hollande, accusé un mois plus tôt de surnommer les plus démunis "les sans-dents". Apparaissant comme une nouvelle stigmatisation aux yeux de certains internautes, la suggestion de Bernard Rivalta avait très vite été critiquée sur les réseaux sociaux.
Quelques exemples de commentaires diffusés sur Twitter :