Bilan positif après le débat public sur le projet de prolongement du RER E vers l'ouest francilien. Réseau ferré de France a donc annoncé le 17 mars 2011 la poursuite des études pour préparer l'enquête d'utilité publique en 2012.
"Le bilan du débat public mené entre le 1er octobre et le 16 décembre 2010 a mis en évidence une volonté partagée d'engager les études sur le projet de prolongement du RER E sans tarder", assure Réseau ferré de France (FFF) par le biais d'un communiqué de presse.
Prenant acte de ces observations, RFF s'apprête donc à lancer "ces jours-ci" des études de schéma de principe et d'impact environnemental pour mesurer la faisabilité d'une extension de la ligne de RER E vers l'ouest. Une première étape qui devrait être complétée par les conclusions du rapport du comité scientifique sur l'évaluation économique de ce chantier attendues à l'été 2011.
Un prolongement jusqu'à La Défense
In fine, l'ensemble de ces travaux préparatoires devraient ouvrir la voie à une enquête d'utilité publique en 2012 puis à une mise en service à horizon 2020.
À l'heure où le tracé actuel de la ligne relie la gare Saint-Lazare à l'ouest à Tournan et Chelles (Seine-et-Marne) à l'est, cette future extension devrait allonger le "pôle" ouest jusqu'à La Défense (Hauts de Seine). Pour cela, trois nouvelles gares – à Porte Maillot, La Défense et Nanterre – devraient voir le jour avec notamment la réalisation d'un pont au dessus de la Seine raccordant la ligne existante à Nanterre.
À coordonner avec les autres projets franciliens
Un nouveau maillage dont la problématiqe sera également de rester compatible avec le projet rocade en métro à Nanterre et à La Défense, ainsi qu'avec les autres chantiers de l'Ouest francilien, notamment dans la perspective d'une nouvelle ligne Paris-Normandie devant faire l'objet d'un débat public fin 2011.
En coulisses, la coordination de ce projet fera intervenir les équipes opérationnelles de RFF et de la SNCF sur les questions d'infrastuctures, de materiel roulant ou d'exploitation mais aussi le Stif, la région et l'État qui veilleront à son suivi.