Le 19 septembre dernier, l’Autorité de la qualité de service dans les transports (AQST) a publié son premier bilan semestriel pour le secteur du ferroviaire. Ses conclusions : une amélioration globale par rapport à 2013, obscurcie par un mauvais mois de juin.
C’est l’heure du bilan pour les transports ferroviaires. L’Autorité de la qualité de service dans les transports a publié, le 18 septembre dernier, un bilan de mi-période dans les secteurs de l’aérien et du rail en France. "Au cours du premier semestre 2014, la qualité générale des services de transports aérien et ferroviaire s’est globalement améliorée en France, constate l’AQST, mais certaines circonstances ont atténué cette embellie".
Dans le vert
La ponctualité. Les trains en retard ont globalement gagné deux minutes par rapport à l’an dernier. Seuls 8,9% des TGV sont arrivés en retard au premier semestre 2014, contre 11,7% en 2013. Parmi les Intercités, 11,1% affichait du retard l’année dernière, ce chiffre est tombé à 9,5% cette année. Quant aux lignes internationales, pour 12,6% des trains arrivés en retard en 2013, l’AQST en recense 8% en 2014. "Il faut tout de même noter que seuls sont connus les retards à l’arrivée en métropole en provenance de l’étranger", nuance l’Autorité de la qualité. Pour les TER, la moyenne est de 7,9% cette année, contre 8,9% en 2013.
Moyennes de retard
TGV : 30 minutes
Intercités : 33 minutes
Train international : 35 minutes
Dans le rouge
Le taux d’annulation. Malgré cette progression encourageante, le ferroviaire a souffert d'une grève de près de dix jours en juin dernier. Côté TGV, le taux d’annulation en 2014 est près de sept fois supérieur à celui de l’an passé (0,32% à 2,15%). Plus modestes, les trains internationaux sont passés d’un taux de 0,33% à 0,51% d’annulation. Les TER, en très légère hausse par rapport à l’an passé, ont toutefois le plus fort taux, avec 2,4% (contre 2,3% en 2013).
Les seuls qui échappent de ce mauvais bilan : les Intercités, avec un taux d’annulation en baisse (de 0,14% à 0,04%). L’AQST précise toutefois que les trains déprogrammés (lorsque les voyageurs ont été prévenu la veille avant 16h), ne sont pas considérés comme annulés, "ce qui amène des chiffres relativement bas dans des situations pourtant critiques (6,9% d’annulations pour le mois de juin marqué par les grèves)".