Le projet transfrontalier Cornavin-Eaux-Vives-Annemasse (Ceva) vient d’enregistrer une nouvelle avancée avec la signature d’une convention entre les deux ministres des Transports français et suisse, Frédéric Cuvillier et Doris Leuthard.
Longue d’environ 15 km, dont 1,8 km sur le territoire français, la future ligne transfrontalière Cornavin-Eaux-Vives-Annemasse (Ceva) va s’inscrire à la fois dans le domaine du transport urbain, interurbain et international. Elle doit relier les trois gares de Genève-Cointrin, Genève Eaux-Vives et Annemasse, une zone en pleine expansion démographique et économique, qui devrait compter bientôt un million d’habitants. Elle nécessite un investissement de 1,5 milliard d’euros, dont 234 millions d’euros pour la seule partie française. Du côté suisse, les travaux ont déjà démarré, ils commenceront au début de l'année prochaine côté français. La mise en service du Ceva est prévue pour fin 2017. Jusqu’à cette date, c’est une liaison par autocar qui assure cette ligne. Selon les études, à ce moment, environ 40 000 passagers quotidiens pourront bénéficier de cette nouvelle liaison. En particulier, les travailleurs frontaliers qui verront leurs conditions de transport nettement améliorées, avec un gain des temps de trajet entre Annemasse et Genève-Cornavin estimé autour des vingt minutes. La convention confirme l’accord, entre les deux pays, sur les conditions de réalisation et d’exploitation de cette nouvelle infrastructure.