Le 9 avril dernier, Jacques Auxiette, président de la Commission Transports de l’Association des Régions de France (ARF), a apporté la contribution de l’ARF aux travaux de la Commission sur l’avenir des Trains d’équilibre du Territoire (TET), présidée par Philippe Duron. Celle-ci rendra son rapport en mai prochain.
Pour les régions, ces trains "constituent […] un réseau de dessertes intervilles performant irriguant l’ensemble du territoire […] complémentaire à celui des TGV". Aussi, "toutes les solutions devront être recherchées pour améliorer le modèle actuel [d’autant que] ce segment de marché est beaucoup plus développé dans d’autres pays européens".
L’ARF propose donc "d’examiner l’articulation entre Trains d'équilibre du territoire (TET) et trains régionaux, ligne par ligne avec les régions concernées". Selon des "principes de compensation des charges d’exploitation et d’investissements [liés à d’] éventuels transferts [tout en garantissant] la pérennisation des services transférés". C’est pourquoi "toutes les données relatives aux TET, notamment les charges et les recettes, doivent être communiquées aux régions concernées". Et alors que l’on "constate […] la coexistence de dessertes nationales et régionales assurées par des TET", l’ARF propose des conventions entre autorité organisatrice de transport (AOT) nationale, régionales et opérateur dans l’objectif "d’optimisation des capacités de l’infrastructure et des coûts, comme de mutualisation des moyens".
Cette "réflexion sur les TET doit également être l’occasion de repenser l’inter modalité et la coordination [avec] les TGV, les TER et les transports urbains". Enfin, toujours selon l'ARF, les nouveaux matériels TET devront "se baser sur les plateformes techniques existantes, afin de réduire les coûts de développement et de maintenance".