Hier, 23 avril, Pierre Cardo, président de l’Autorité de régulation des activités ferroviaires, s’est déclaré pour une expérimentation de la concurrence vis-à-vis des Trains d’Equilibre du Territoire (TET).
Alors que la remise du rapport de la "Commission Duron", sur l’avenir des Trains d’Equilibre du Territoire (TET) est encore attendue, Pierre Cardo, Président de l’Autorité de régulation des activités ferroviaires (ARAF) a apporté, le 23 avril dernier, sa pierre au futur édifice TET. En effet, celui-ci s’est d’ores et déjà déclaré en faveur de "l’expérimentation de la concurrence".
Celle-ci serait suivie, comme auparavant dans le cas de la décentralisation des TER, d’un bilan "tant du point de vue financier que dans [l’évolution de] la fréquentation". Le président de l’ARAF estime qu’il s’agit "de l’une des pistes […] pour réexaminer les coûts et renouveler cette offre de transport".
Une ouverture sous conditions
Mais cette démarche nécessite "plusieurs conditions". D’abord, il faut procéder à "l’allotissement de bouquets de lignes cohérents [et selon] des bases contractuelles et pluriannuelles afin de rendre plus lisible l’engagement de l’Etat". Ensuite, il convient d’établir un "cahier des charges" destiné aux entreprises candidates, de quoi leur donner "le temps de bâtir une offre attractive face à la concurrence routière" ainsi qu’une "visibilité".
Enfin, il faudra assurer "un suivi permanent et une évaluation régulière jusqu’au terme du contrat d’exploitation". Une tâche qui devrait être dévolue – logiquement - à l’ARAF, qui voit également dans ses propositions "des enseignements dans l’ouverture complète [à la concurrence] du transport de voyageurs en France".