Toulouse teste deux nouvelles offres de bus de nuit
100 000 voyageurs par mois après minuit. Du jeudi au samedi depuis quelques semaines, Toulouse et Blagnac testent deux nouvelles offres de bus de nuit, complémentaires des propositions actuelles. Avec 109 000 étudiants, les besoins de transports nocturnes dans la ville rose sont très importants. 100 000 personnes utilisent déjà chaque mois après minuit la navette Noctambus qui relie toutes les heures jusqu’à 4h le centre-ville aux principales cités universitaires depuis avril 2012 et le métro qui roule jusqu’à 3h depuis fin 2015. Mais l’association Toulouse Nocturne a décidé de compléter cette offre pour mieux coller aux besoins des adeptes de soirées festives et arrosées de fin de semaine.
Trois bus de 110 places. Depuis le 23 février, Toulouse Nocturne a lancé « votre chauffeur » avec les voyages Duclos qui opèrent trois bus de 110 places de 1h à 7h du matin. Deux d’entre eux font le tour des boulevards du centre-ville toutes les 25 minutes pour désengorger rapidement les quartiers festifs à la fermeture des bars et aller en direction des pôles universitaires, du Casino Barrière et de la salle de concert le Bikini. Un autre, destiné aux clubbers, relie le centre-ville aux boîtes de nuit du parc de Sesquières, non desservi par le métro. L’objectif de l'association étant la prévention des risques, des préservatifs et des éthylotests sont distribués à bord des véhicules où des agents de sécurité sont présents. Le ticket 1 déplacement coûte 2€ et l’illimité soirée 4€. Montées et descentes se font à la demande. Un bilan sera fait en juin afin d’améliorer le service si besoin.
Pour les habitants de Blagnac. La deuxième offre nouvelle de bus de nuit, le Noctambus-Blagnac, mise en place par cette commune située à une dizaine de kilomètres de Toulouse, a démarré le 16 mars. A 2h, 3h, 4h et 5h du jeudi au samedi, il ramène gratuitement à Blagnac depuis le centre de Toulouse tout habitant majeur (qui pourra être accompagné de deux personnes non-résidentes de la commune), sous réserve d’une inscription préalable et d’une réservation par téléphone une demi-heure à l’avance. Le service est d’abord testé sur une période expérimentale de trois mois.
Catherine Sanson-Stern