Toulouse : 9,8 M€ de l’Europe pour la 3ème ligne de métro
La Commission Européenne octroiera une subvention de 9,8 millions d’euros pour les études de la troisième ligne de métro toulousaine Toulouse Aerospace Express. Le projet obtient le maximum possible soit 50% du montant total des études, estimées par Tisséo-SMTC à 19,6 M€, sur un projet total de 2,3 milliards. Le plan de financement sera présenté d’ici le 14 juillet.
Jean-Michel Lattes, président de SMTC-Tisséo, s’est félicité de cette « deuxième bonne nouvelle en faveur de la 3ème ligne de métro », après la décision de la commission nationale du débat public de lui consacrer un débat public national.
« La Commission Européenne a notamment été sensible aux nombreuses propositions d’interconnexion du projet de 3ème ligne de métro avec les gares (en premier lieu Matabiau, future gare TGV) et l’aéroport international de Toulouse-Blagnac », a expliqué Tisséo dans un communiqué.
L’Agence exécutive pour l’innovation et les réseaux (INEA), qui a étudié 427 propositions de projets en 2015 dans le cadre du Mécanisme pour l’Interconnexion Européenne (MIE) et en a retenu 195 (dont 20 français), a peut-être aussi été sensible au fait que ce métro de 21 km reliera des pôles économiques majeurs de l’agglomération, autour de l’aéronautique et de l’espace, dont plusieurs sites de l’avionneur européen Airbus. Le MIE vise en effet à « accélérer les investissements dans les projets d'infrastructures de transport, de télécommunications et de l'énergie afin de stimuler la croissance économique, soutenant les projets apportant une contribution précieuse aux priorités de l'UE, parmi lesquelles l'emploi, la croissance et l'investissement ».
Au titre de l’enveloppe générale de 1,09 milliard d’euros ouverte aux 28 États membres, les appels à projets MIE de 2015 étaient concentrés sur les transports innovants. Parmi les autres projets financés figurent les clusters 1 et 2 du programme de déploiement de SESAR ou Ciel unique européen (472 M€), le déploiement de l’équipement ERTMS (Systèmes de gestion européens du trafic du rail) au sol en Italie (45 M€), le GNL pour la navigation intérieure sur le corridor Rhin-Alpes (4 M€), les véhicules électriques à recharge super rapide (6,5 M€) et « LNG motion », un ravitaillement des camions en GNL/GNC sur le réseau central (27,7 M€)...