C’est par le biais d’une déclaration, et non d’un courrier adressé à son collègue ministre des Transports, Frédéric Cuvillier, que Jean-Jack Queyranne, président de la région Rhône-Alpes, est monté au créneau pour défendre le projet de la ligne TGV Lyon-Turin.
"Une récente déclaration gouvernementale laisse entendre que la liste des grands chantiers d’infrastructure ferroviaire programmés par l’Etat pourrait être réduite, note Jean-Jack Queyranne, président de la région Rhône-Alpes. Le projet Lyon-Turin ne saurait être concerné. Cette liaison, à double composante fret et voyageurs, représente un projet exemplaire pour réaliser le report modal de la route vers le rail".
Il ajoute que "depuis le gouvernement Jospin, ce projet fait l’objet d’une engagement français dans le cadre d’un accord franco-italien". Et rappelle qu’il est inscrit par l’Union européenne dans son réseau central prioritaire d’infrastructures ferroviaires. D’autre part, à la suite d’accords internationaux, la part de la France a été ramenée à 2 % du coût du tunnel de base. "C’est pourquoi, je demande solennellement au gouvernement de respecter la parole de la France en faveur du Lyon-Turin", conclut Jean-Jack Queyranne, avant que les arbitrages attendus n’interviennent.