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TGV : Paris-Genève en moins de trois heures, Lyria remonte le courant

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L’exercice 2014 de Lyria a été lourdement impacté par les travaux de la voie entre Bellegarde et Genève. Cette filiale de la SNCF et des Chemins de Fer Fédéraux Suisses (CFF) va mettre les bouchées doubles pour reprendre le chemin de la croissance.

Autant en terme de trafic qu’en terme de chiffre d’affaires, les travaux, et notamment les interruptions de trafic entre le 15 juillet et la fin septembre 2014, auront pesé lourd sur les résultats du dernier exercice de Lyria : 5,5 millions de passagers, en 2014, contre six millions, en 2013 et respectivement 345 millions d’euros contre 365 millions de CA.

Cette évolution ne remet toutefois pas en cause la dynamique sur le moyen terme, puisque Lyria ne totalisait que 3,7 millions de voyageurs en 2009. Aujourd’hui, ces soucis semblent cependant derrière elle, et alors que son directeur actuel, Alain Barbey, s’apprête à céder sa place à Andreas Bergmann, qui lui succèdera le 1er juillet prochain, il vient d’annoncer la concrétisation d’un vieil objectif : le passage du temps de transport entre Paris et Genève au dessous du seuil symbolique des trois heures, à compter du prochain service d’hiver 2015.

Un progrès qui lui permettra d’atténuer le coût d’utilisation de l’infrastructure ferroviaire. "Il représente 44 % de notre chiffre d’affaires entre Paris et Genève, selon Alain Barbey. Pour démarrer, ce temps de parcours ne s’appliquera qu’à une seule circulation, sans arrêt intermédiaire (Paris Gare de Lyon : 9h17 ; Genève : 12h15, du lundi au vendredi, ndlr), mais en fonction des observations que nous ferons, il sera progressivement étendu à d’autres".

D’autres initiatives viennent aussi d’être annoncées pour relancer le trafic. Ainsi, à partir du 15 mai, et pour des voyages effectués entre le 15 juillet et le 30 septembre, des places seront vendues dans tous les trains à 49 euros en seconde classe et à 68 euros en première classe "de façon à nous positionner vis-à-vis de la concurrence aérienne et celle, nouvelle du covoiturage", argumente Alain Barbey.

Enfin, Emilie Perrot, directrice des ventes et marketing de Lyria rappelle que "pour les groupes, à partir de dix passagers, la réduction varie de 10 % à 60 % selon le taux de remplissage des rames". Un segment qui représente environ un peu plus de 5 % du trafic total.

Tramway Ferroviaire

Auteur

  • Jean-François Belanger
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