Anticipant "d’importantes baisses de l’offre Intercités" suite à la feuille de route sur l’avenir des Trains d’équilibre du territoire (TET) dévoilée le 7 juillet dernier par le secrétaire d’Etat aux Transports Alain Vidalies, l’Association des régions de France (ARF) dénonce une vision "exclusivement comptable" de la situation.
Dans un communiqué publié hier, 15 juillet, l’Association des régions de France (ARF) émet des réserves sur certains points de la feuille de route relative à l’avenir des Trains d’équilibre du territoire (TET) présentée par le secrétaire d’Etat aux Transports Alain Vidalies le 7 juillet dernier. Parmi elles : "une approche exclusivement comptable et financière qui se traduira par l’abandon de nombreuses dessertes de villes françaises, sans que l’on connaisse les conditions dans lesquelles les Régions pourraient prendre la relève".
Mutualiser pour réduire les coûts
En parallèle, l’association s’inquiète d’un budget d’1,5 milliard d’euros dédié au renouvellement des lignes. Un montant mis en perspective avec celui estimé nécessaire à assurer l’offre actuelle par la Commission sur l’avenir des TET initialement compris entre 3,5 et 4 milliards d’euros. Alors que les engagements de l’Etat portent essentiellement sur le renouvellement des matériels, l’ARF propose de mutualiser l’acquisition des TET avec des contrats cadres existants pour les trains régionaux. A la clé : "d’importantes économies en matière de coûts de développement et de coûts de maintenance".