L ‘association TDIE (Transport - Développement - Intermodalité - Environnement) qui organisera le 9 décembre prochain un colloque sur "la fin du modèle" de financement de nos transports terrestres*, tire le signal d’alarme dans ce domaine.
Hier, mardi 25 novembre, à Paris, lors d’un déjeuner-débat, TDIE a présenté un rapport et une série de dix propositions portant sur la politique des transports en France et en Europe assortis d’une "réflexion collaborative" de son Conseil scientifique proposant cinq objectifs d’action sur le thème "Comment nous déplacer dans dix ans" et qui estime qu’il faut passer "du quantitatif au qualitatif".
Alors que le rapport fait le tour d’horizon des impasses du financement des systèmes de transports terrestres en France, "plombé" par l’abandon de l’écotaxe. Mais n’ouvre des pistes nouvelles que du côté de la participation des usagers, une démarche aujourd’hui politiquement difficile à soutenir.
Le texte présenté par TDIE pour une nouvelle politique européenne des transports propose notamment un "diagnostic de la filière des transports européens", un "socle social commun" dans ce domaine comme l’idée du "découplage" de la croissance économique et de celle des "nuisances" du système des transports, de "développer la gestion intégrée des corridors de fret ferroviaire" ainsi qu'une "billettique commune", de mettre en place "une tarification des infrastructures - notamment une Euro-vignette routière européenne" (serait-ce une sorte de substitut européen à l’échec français de l’écotaxe ?)...