A Lyon, la ligne de tramway T5 est dans les "starting blocks" et le Sytral peaufine les préparatifs, juste avant son inauguration prévue pour novembre prochain.
Avant d'être officiellement mis en service, le T5 lyonnais est entré dans une phase de pédagogie active. Les futurs conducteurs de la ligne sont formés sur le tracé même du T5, afin d’appréhender l’ensemble des spécificités du parcours : carrefours routiers, écoles… Au mois d’octobre commenceront les "marches à blanc". Les Lyonnais verront donc circuler le tramway dans des conditions normales d'exploitation, mais ne pourront pas encore l'utiliser. Les rames circulent à vitesse réelle, se croisent, s’arrêtent en station, etc. Cette dernière étape permet de tester l’ensemble du système, de placer les conducteurs dans des conditions réelles de fonctionnement de la ligne et d’instaurer le cadencement des tramways. Ce mode progressif est mis en place par le Sytral avant chaque mise en service d’une nouvelle ligne de tramway. Sa vocation est aussi pédagogique. Elle aide habitants, commerçants, élèves et salariés des entreprises situés sur le parcours, à mieux appréhender l’arrivée de ce nouveau mode de transport.
Plein feu sur la sécurité
Le Sytral édite également un guide de sécurité, largement distribué depuis cet été, qui explique les règles de sécurité à respecter, le code du tramway ou encore les comportements à adopter, que l’on soit à pied, en vélo ou en voiture. Une importante campagne d’affichage vient aussi d’être déployée à Bron et plus largement autour du tracé du T5 afin de sensibiliser au mieux les riverains et les futurs utilisateurs de cette ligne. Celle-ci compte sept kilomètres, dont 3,8 km de voies nouvelles, entre Lyon Grange-Blanche et Lyon Eurexpo, un site fréquenté par 1,5 million de visiteurs par an. Elle sera parcourue à une vitesse commerciale de 23 km/h. L’amplitude de fonctionnement sera de 5 h du matin à minuit, ou 1 h du matin, en cas d’événements à Eurexpo. Plus de 10000 voyageurs devraient quotidiennement emprunter le T5. De quoi amplement justifier le coût de ce projet, qui s’est élevé à 59,3 millions d’euros, hors matériel roulant.