Lors de la dernière réunion de son comité syndical, le 25 avril, le Sytral a présenté les conclusions des mesures prises lors du pic de pollution enregistré sur l’agglomération lyonnaise du 15 au 18 mars derniers.
Pic de pollution oblige, la gratuité du réseau de transport en commun lyonnais (TCL) avait été décidée pour les journées du 15 et 16 mars, ainsi que durant les heures de pointe de 7h à 9h et de 16h30 à 19h, les 17 et 18 mars. Parallèlement, l’offre de transport en commun avait été renforcée avec neuf rames supplémentaires mises en service sur le réseau de métro, six rames sur le réseau tramway et 42 bus sur les lignes de surface du réseau de bus. Ceci, sans compter sur le renfort mobilisé en matière de conducteurs et d’agents de maîtrise. En matière de fréquentation, l’analyse réalisée par le délégataire du réseau, Keolis Lyon, fait état d’une progression de la fréquentation de 4 % les 15 et 16 mars, par rapport au samedi et dimanche précédent. Ensuite, lors des deux jours de gratuité aux heures de pointe, la fréquentation a progressé de 2 à 3 %. Des scores qui peuvent interroger sur la pertinence de telles mesures dans l’avenir !
Niveau de recettes en deçà des engagements
Au cours de cette séance, le comité syndical a également approuvé les comptes financiers de l’année 2013. Comptes qui ont notamment été marqués par un excédent de 58,9 millions d’euros, et un résultat net disponible de 40,8 millions d’euros. Cependant, bien qu’en progression, le niveau de recettes du réseau reste en deçà des engagements contractuels du délégataire, pour la troisième année consécutive, confirmant ainsi la nécessaire maîtrise des charges. En revanche, celui du versement transport remonte (+3,3 %) après le ralentissement de 2012 (+ 1 %). Ainsi, le déficit d’exploitation des réseaux est en légère baisse de 1,5 %, soit -2,8% en un an.