Sytral élargi : opération réussie, optimisation en cours
Le Sytral élargi est désormais une réalité : c'est le message qu'a voulu faire passer sa présidente, Annie Guillemot à l'occasion d'une conférence organisée aux Rencontres Nationales du Transport Public à Lyon. "Nous sommes une métropole mais aussi une AOT unique avec 452 millions de voyages par an, 7 DSP, 3 réseaux et 2 services" a énuméré la présidente arrivée en juin dernier, "c'est une expérience unique en France, une vraie révolution technique et culturelle". Les réseaux TCL dans l'agglomération lyonnaise, Libellule à Villefranche-sur-Saône, Les Cars du Rhône en interurbain s'affichent donc ensemble avec les services de TAD Optibus à Lyon et Rhônexpress.
Rassembler un réseau urbain et interurbain, reprendre les DSP... "tout s'est bien passé, il y a eu un vrai travail de toutes les parties" s'est félicitée la présidente. "Ce qui est intéressant est qu'un voyageur peut aujourd'hui voyager de Jons au centre de Lyon avec le même ticket, la même appli, contacter la même structure" détaille Annie Guillemot. Des travaux de mutualisation des arrêts sont déjà en cours et "nous nous donnons comme échéance la rentrée de septembre 2016 pour opérer les principaux changements".
L'horizon de la fin de 3 DSP
Mais d'autres chantiers sont d'ores et déjà évoqués. La réflexion et les consultation du nouveau PDU sont lancées mais ce sont bien les DSP qui occupent une part importante des évolutions à venir pour ce Sytral élargi. L'horizon de la fin de plusieurs DSP sera l'occasion de réfléchir à de nouvelles organisations du réseau : fin 2015 pour Libéllule à Villefranche-sur-Saône (CarPostal), fin 2016 pour Optibus (Keolis PMR Rhône), fin 2016 pour TCL à Lyon (Keolis). "Notre département a demandé de l'aide au Sytral dans nos discussions avec les DSP pour améliorer la qualité et l'efficacité des transport" a expliqué Michel Valero.
La question d'une DSP unique se pose également mais n'est pas tranchée. "Je n'ai pas la volonté d'une DSP unique ou pas" a expliqué Annie Guillemot, "il faut travailler à une fusion des réseaux, bien évaluer les atouts et faiblesses de chaque formule, celà ne passe donc pas forcément par une DSP unique, qui réduit notamment notre soutien à l'économie locale et limite la concurrence".