Lors d’un point presse organisé le 25 mai à Paris, Systra a dévoilé la feuille de route envisagée par ses actionnaires. Au menu : doublement du chiffre d’affaires d’ici 2017, poursuite du développement des marchés matures et conquête de nouveaux pays.
La fusion entre Systra, Inexia, filiale d’ingénierie de la SNCF, et Xelis, filiale d’ingénierie de la RATP, sera officiellement effective au 1er juillet 2012. "Avec 3 000 contrats actifs dans le monde et un maillage couvrant 150 pays et 350 villes, notre activité est soutenue par notre avance technologique et démontre notre capacité à nous projeter partout dans le monde", résume Pierre Verzat, président de Systra lors d’un point presse organisé à Paris le 25 mai 2012.
Opération séduction
Dans un contexte où la structure a vu passer son chiffre d’affaires de 257,8 millions d’euros en 2010 à 416 millions d’euros en 2011, avec un carnet de commandes de 807 millions d’euros, sa marge opérationnelle a atteint 23,5 million d’euros, (+ 5,7%). " Un leader mondial se doit d’afficher une belle profitabilité pour attirer les meilleurs éléments, faire face aux coups durs et investir dans des systèmes de gestion de premier plan", estime Bruno Schmitt, secrétaire général de Systra.
Une stratégie ambitieuse
Côté plan stratégique, l’entreprise s’est fixée un objectif ambitieux : doubler son chiffre d’affaires en cinq ans,à raison de 15% de croissance moyenne par an. Pour y parvenir, elle entend actionner 4 leviers : la poursuite du développement de son marché historique, celui du "mass transit and rail", le maintien de son leadership en France, l‘extension de sa présence à l’international et la continuité de sa performance économique. Des perspectives mises au regard des tensions observées sur les finances des collectivités locales et des autorités publiques mais qui devrait néanmoins s’inscrire dans un marché des transports ferroviaires et urbains susceptible de croître d’un peu plus de 5% au cours des cinq prochaines années.