SNCF : Xavier Bertrand veut davantage de transparence
Question de la dette. Le président des Hauts-de-France Xavier Bertrand s'est plaint le 21 février, au micro de France Inter, de ne « plus pouvoir discuter » avec la direction de la SNCF. Il a réclamé « un tiers de confiance » qui fasse preuve de « transparence ». Prenant l'exemple de la vidéosurveillance, il a expliqué que la SNCF pouvait lui facturer une caméra « trois fois plus cher » que dans un lycée. « Je n'en veux pas aux agents (...) J'en veux à un système obnubilé par la question de la dette. Les financiers ont plus d'importance à la SNCF que les techniciens et les ingénieurs », a-t-il déclaré.
Petites lignes contre autocars ? « J'ai le sentiment que la région fait les fins de mois de la SNCF », a poursuivi Xavier Bertrand, à propos des contributions que verse la Région dans le cadre de la convention TER. Selon lui, l’ouverture à la concurrence permettra « plus d'efficacité », mais « il ne faut pas qu'elle soit biaisée ». Le président des Hauts-de-France a insisté sur le rôle du ferroviaire en matière d'aménagement du territoire, et s'est par ailleurs interrogé sur l'éventuelle fermeture des petites lignes ferroviaires non rentables, qui seraient remplacées par des cars, un moyen de transport « terriblement moderne », a-t-il ironisé. Avant de conclure: « C'est un retour en arrière. »