Le 12 février, le groupe SNCF a publié ses résultats 2014. Avec un chiffre d’affaire global de 27,24 milliards d'euros, en progression de 1,5 % (+ 0,5 % en 2013) et un résultat net de 0,6 milliard d'euros, le groupe estime que ces résultats "confirment le bien-fondé de [sa] stratégie de développement".
Guillaume Pepy, le président de la SNCF, salue d'ailleurs "la discipline financière d’une entreprise en pleine transformation", et estime que "ces éléments constituent une base solide pour la naissance du nouveau groupe SNCF [qui] rassemble SNCF Mobilités avec l’ensemble des activités de transport voyageurs et fret en France et à l’international et SNCF Réseau, qui réunit Réseau ferré de France et SNCF Infras".
La stratégie internationale du groupe amène une croissance de 7% hors France et de 20,5% pour Keolis à l’international, la branche fret "SNCF Logistics" affichant + 5,8 % hors Europe. En 2014, les activités internationales ont représenté le quart du chiffre d’affaires du groupe SNCF et la moitié des activités de Keolis et de "SNCF Logistics".
Les résultats par secteurs indiquent une croissance de 3,5 % de "SNCF Proximités" (TER et Transilien), qui totalise 43,9 % du chiffre d’affaires et un recul de 1,1 % de "Voyages SNCF" (TGV et Intercités, les seconds affichant - 3,2 %), soit 21,8 % du CA.
Pour la première fois, on note une légère progression de 0,9 % de "SNCF Logistics" (32,3% du CA), tandis que "Gares et Connexions" (2 % du CA) progresse de 4,8 %.
Les investissements (3,3 milliards d'euros) ont concerné pour 60 % du total des achats de matériels. Mais hormis 12 rames TGV, les 64 rames TER, huit rames de trams-trains et 32 rames Francilien ont été payées par les régions. Comme d'ailleurs une partie du coût des modernisations ou des constructions de gares et de centres de maintenance, qui totalisent 40 % des investissements.