Afin de résorber la dette du système ferroviaire français, Frédéric Cuvillier, le ministre des Transports, a indiqué que l'Etat-actionnaire fera une croix sur la perception des dividendes générés par la SNCF.
Alors que l'examen de la réforme ferroviaire par le Parlement est attendue pour le premier semestre 2014, le ministre des Transports Frédéric Cuvillier a lancé une piste pour diminuer l'endettement du système ferroviaire. "Il y a quelque chose qui n'a pas beaucoup de sens, c'est que l'on ait des dividendes et que l'on reçoive des impôts sur un système ferroviaire qui est lui-même lesté de 32 milliards de dettes, a-t-il indiqué lors d'une rencontre avec la presse et cité par l'AFP. Donc cet effort là, nous le ferons.
Le Président de la SNCF, Guillaume Pepy, avait lui-même émis cette proposition avant l'été en proposant "un pacte national" qui incluerait une série de mesures d'économies portant chacune sur une enveloppe de 500 millions d'euros, rappelle l'AFP. La première consisterait donc à réorienter le montant des dividendes et de l'impôt sur les sociétés prélevées sur la SNCF par l'Etat pour alimenter les caisses du nouveau gestionnaire d'infrastructure. Les deux autres "paquets d'économies" proviendraient d'une part des gains générés par la réunification de Réseau ferré de France (RFF) et de deux établissements de la SNCF (direction de la circulation et SNCF Infra) et d'autre part, d'un programme de réduction de coûts au sein de la SNCF.