Les grèves qui ont notamment touché les transports le 12 octobre relancent le débat sur le service minimum que doivent assurer les opérateurs. Valérie Pécresse s'en prend au Stif et met de nouvelles propositions sur la table.
La présidente du groupe UMP au conseil régional d'Ile-de-France Valérie Pécresse a dénoncé la "passivité" du Syndicat des transports d'Ile-de-France (Stif) face aux grèves dans les transports franciliens et renouvelé ses propositions pour renforcer les obligations de la SNCF et de la RATP dans le cadre du service minimum.
Dans un communiqué du 12 octobre 2010, Mme Pécresse demande au président du Stif Jean-Paul Huchon (PS) de "prendre enfin ses responsabilités et d'envisager en 2011 que le service minimum ne puisse être, pour chaque ligne de transport, en aucun cas inférieur à 50% du trafic normal, quel que soit le nombre de grévistes".
Renforcer les pénalités financières ?
La ministre de l'Enseignement supérieur suggère au président du conseil régional de l'organiser "dans le cadre de la renégociation des contrats liant la RATP et la SNCF au Stif". Elle "souhaite que le Stif propose dès maintenant des solutions de transport alternatives ou facilite, via une prise en charge financière, leur mise en place par les collectivités".
Valérie Pécresse rencontrera dans les prochains jours les associations des usagers des lignes B et D, qui sont les plus touchées par les grèves.
"Elle envisagera avec eux toutes les solutions à mettre en place pour assurer un service minimum opérationnel et de qualité, et en particulier la possibilité de renforcer les pénalités financières des opérateurs en cas de non-respect de leurs obligations en matière de service minimum", indique son communiqué.