La ministre de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie a dévoilé hier, 2 juin, son plan d’attaque en quatre volets pour améliorer la qualité de l’air, en s’attaquant aux véhicules polluants notamment.
En pleine Semaine européenne du développement durable et à quelques mois de la Cop21, Ségolène Royal, ministre de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie, s’est attaquée à la qualité de l’air. Hier, 2 juin, elle a dévoilé un plan d’action en quatre points pour "lutter contre la pollution de l’air".
1. Les véhicules seront classés de un à six, en fonction de leur caractère polluant via un dispositif baptisé "certificat qualité de l’air". "Les plus vertueux pourront bénéficier de conditions de circulation et de modalités de stationnement privilégiées", précise le ministère dans un communiqué.
2. Un appel à projets encouragera les villes à changer la mobilité "par des mesures radicales". Ce projet, "Villes respirables en cinq ans", concernera également le domaine industriel, agricole et résidentiel. Les villes "bénéficieront d’un appui financier et méthodologique de l’état et de l’Ademe", précise le texte.
3. Les flottes du transport public seront renouvelées, dans le cadre du projet de loi relatif à la transition énergétique pour la croissance verte. Les autobus et autocars devraient être remplacés "par des modèles moins polluants dès 2020". Le ministère annonce également "la création de zones à circulation restreinte réservées aux véhicules les moins polluants".
4. L’état apportera une aide financière pour lutter contre la pollution. L’objectif est d’encourager l’accès aux véhicules propres, via le bonus de 10 000 euros en vigueur depuis le 1er avril. Dans le domaine de l’agriculture, un fonds de financement de 20 millions d’euros s’étalera sur cinq ans.
Ces bonnes intentions, encore à l’état de projets pour la plupart, ont pour objectif de réduire "de manière pérenne" les niveaux de pollution.