Le gouvernement a annoncé le 14 décembre 2011 la mise en place d’un Comité national de la sécurité dans les transports en commun. Il espère une amélioration pour les usagers, alors que 2011 a vu l'insécurité diminuer légèrement.
Le gouvernement veut sécuriser les transports en commun. Dans ce dessein, le ministre de l'Intérieur, Claude guéant, et le ministre chargé des Transports, Thierry Mariani, ont annoncé le 14 décembre 2011, lors d'une conférence de presse, l'installation du Comité national de la sécurité dans les transports en commun (CNSTC).
Améliorer la coopération
Un an après la mise en place d'un plan de sécurisation des transports en commun et dans le prolongement de celui-ci, le nouveau Comité organisera la coopération entre la gendarmerie, la police nationale et les opérateurs de transporteurs afin d'améliorer la sécurité des usagers.
Le CNSTC souhaite notamment développer les réseaux de vidéosurveillance, lutter contre les vols de métaux et augmenter les compétences juridiques des agents de contrôles d'entreprises telles que la SNCF et la RATP. Car selon Thierry Mariani, "il faut que les agents aient les moyens légaux d'interdire à quelqu'un l'accès au train" si cela est nécessaire.
Un repli de l'insécurité en 2011
Le lancement du CNSTC intervient alors que l'année 2011 se termine avec une légère baisse de l'insécurité. En effet, au cours des huit premiers mois de l'année, "les atteintes à la personne ont baissé de 13%", a indiqué Claude Guéant.
Le ministre de l'Intérieur regrette cependant "certaines évolutions moins positives, notamment une augmentation de 20% des agressions contres les agents de sécurité".