Sécurité dans les transports en Île-de-France : V. Pécresse fait un premier bilan
Valérie Pécresse, présidente de la région Île-de-France, et Frédéric Péchenard, vice-président en charge de la sécurité, ont dressé jeudi 3 novembre le premier compte-rendu du "Bouclier de sécurité" déployé par la nouvelle majorité Les Républicains depuis février 2016. Le budget global consacré à la sécurité, tous secteurs confondus (éducation, transports, ville) a triplé sur l'année 2016, alors qu'il avant été divisé par 5 en 10 ans sous la précédente majorité PS.
"Les transports sont un enjeu majeur de sécurité dans le cadre de la lutte contre le terrorisme" a annoncé d'emblée Frédéric Péchenard. 500 postes d'agents de sécurité, financés par le Stif, ont été créés pour renforcer les contrôles et rassurer les voyageurs. À la RATP, 100 agents de sécurité GPSR (Groupe de protection et de sécurisation des réseaux) ont été déployés. Sur le Transilien, géré par la SNCF, 40 agents et 30 médiateurs supplémentaires seront en mesure d'intervenir.
Du côté de la vidéosurveillance, des efforts considérables ont été réalisés par la région, qui considère "qu'elle permet un excellent taux d'élucidation des infractions". 70 nouvelles gares routières, par lesquelles transitent 400 000 voyageurs quotidiens, seront désormais vidéosurveillées. La commande de 700 nouveaux trains par le Stif, qui s'étalonnera jusqu'en 2021, bénéficiera également de cette surveillance. Sur le réseau de bus Optile (moyenne et grande couronne parisienne), 100% des véhicules disposeront de caméras en 2018 ; leurs homologues RATP en sont déjà totalement équipés.
À un niveau plus stratégique, la nouvelle majorité Les Républicains a souhaité un poste de commandement unique pour coordonner les interventions liées à la sécurité dans les transports. Situé Gare de Lyon, il regroupera les responsables de la police nationale, la RATP, la SNCF et du réseau Optile.