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Se dirige-t-on vers un Snit minimum ?

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Le 10 décembre 2012 à Bordeaux, à l’occasion de l’assemblée générale de l’association ALTRO (*), Gilles Savary, député PS de la Gironde et ancien vice-président de la Commission des Transports et du Tourisme de l’Assemblée européenne, a évoqué la difficulté des choix que sera amené à faire le gouvernement sur les recommandations de la Commission Duron à propos du Schéma national des infrastructures de transport (Snit).

Proposé par le précédent gouvernement, le Schéma national des infrastructures de transport (Snit) prévoyait d’investir 245 milliards d’euros sur vingt-cinq ans, dont 90 milliards d’euros par l’Etat, en faveur de projets de transport devenus désormais "projets de mobilité".


Paradoxalement, en raison de la relance au plus haut niveau des accords franco-italiens, si "l’horizon s’éclaircit doucement pour le Lyon-Turin, cette relance  hypothèque l’avenir de quelques autres projets du Snit". Et, non seulement pour d’évidentes raisons financières, mais aussi et surtout en raison de leur non-insertion dans une ambition et un cadre européen.

Car en raison des conditions de son élaboration, "le Snit n’a pas de poids à la Commission européenne et l’Europe n’a pas de poids dans le Snit", estime Gilles Savary, député PS de la Gironde et ancien vice-président de la Commission des Transports et du Tourisme de l’Assemblée européenne. En revanche, a-t-il ajouté, "des projets qui apparaissent comme structurants à l’échelle européenne comme le Lyon-Turin [et la section française de la Via Atlantica prônée par ALTRO a précisé le député] peuvent être accélérés par les aides de l’Union. Et cela au moment où la Commission européenne est en train de procéder aux derniers ajustements du RTE-T, le réseau trans-européen de transports".

En même temps, en ce qui concerne le reste du réseau, le Snit devrait être recentré sur certains projets apparaissant prioritaires. A l’instar du POCL (Paris-Orléans-Clermont-Lyon dite LGV "Cœur de France") qui propose une "LGV-bis" Paris-Lyon, elle-même liée à un axe structurant européen : le Lyon-Turin ! Dans un contexte général de manque de ressources, "alors qu’aucune région ne peut avancer les quatre milliards d’euros nécessaires" [à la participation dans un éventuel tour de table], de nombreux projets du Snit risquent de passer à la trappe. Et d’autant que les priorités semblent désormais données à la modernisation du réseau ferré classique. Aussi, "il faudra que Frédéric Cuvillier, le ministre des Transports, fasse de la peine à ses amis politiques", avec le report, voire l’abandon de certains projets.

Auteur

  • Michel Chlastacz
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