Dénonçant un bilan désastreux et toujours pas de propositions en matière de transport et mobilité de la part du candidat de l’UMP, Roland Ries, en charge du Transport et de la Mobilité pour le candidat François Hollande, affiche un positionnement politique sans détour.
"Cela était prévisible, le candidat sortant n’a pas fait de propositions en matière de transport et de mobilité", regrettait Roland Ries dans un communiqué de presse publié ce jour, au lendemain de la présentation du programme de campagne de Nicolas Sarkozy.
Une politique spectacle
Regrettant que le seul sujet évoqué par le candidat en lice ne concerne que le permis de conduire "auquel il réfléchit", Roland Ries en arrive même à la triste conclusion que "les transports ont été, comme nombre d’autres secteurs, la grande victime de la politique spectacle du candidat sortant, avec une tactique consistant à reprendre à son compte des mesures déjà prises et à les "recycler" dans des annonces présentées comme nouvelles".
Trop d’investissements
Revenant sur le bilan du quinquennat qui s’achève, il pointe également un engouement prononcé pour les grands projets, à l’instar du Schéma national des infrastructures de transport (SNIT), jugés très consommateurs en financements. A l’inverse, "faute d’avoir consacré les investissements suffisants à sa modernisation, le réseau ferroviaire n’est plus en état d’absorber la croissance du trafic", assure celui qui porte le programme Transport et Mobilité du candidat François Hollande.