Après la tentative d’attentat du Thalys, le conseil régional Rhône-Alpes rappelle qu’il fait l’objet d’une expérience pilote exemplaire de la part de l’Etat, en matière de sécurité des transports ferroviaires.
Le conseil régional Rhône-Alpes engage plus de 400 millions d’euros par an, soit le quart de son budget, dans le transport régional, l’essentiel pour le compte de la SNCF et des relations ferroviaires. Inutile de dire que les débats sur la sécurité des voyageurs qui ont suivi la tentative d’attentat du Thalys, le 21 août dernier, n’ont pas laissé indifférente la collectivité territoriale.
Jean-Jack Queyranne, son président, rappelle qu’un accord-cadre a été conclu, depuis 2004, entre l’Etat, la SNCF et la région, sur la répartition des responsabilités en matière de sécurité, dans les services de transport. Ainsi, ce cadre expérimental prévoit la mobilisation des militaires de la réserve opérationnelle de la gendarmerie en Rhône-Alpes, sur les lignes sensibles.
Parallèlement, le plan Vigipirate dans les gares induit une collaboration étroite entre les organismes de lutte contre le terrorisme et la SNCF. Cette dernière précise, par ailleurs, que 300 agents armés participent également en Rhône-Alpes, à la sécurisation des trains et des chantiers sur le réseau ferré.
Le président du conseil régional souligne que, dans cette optique sécuritaire, le matériel ferroviaire acquis par la région est équipé de caméras de vidéosurveillance. C’est notamment le cas des 24 rames de tram-train en service sur l’Ouest lyonnais, ainsi que des 17 rames Regiolis commandées pour le futur service de transport transfrontalier Leman Express.