Après avoir investi 6,5 millions d’euros entre 2006 et décembre 2012, le conseil régional de Rhône-Alpes accélère le pas, et compte investir 4,2 millions d’euros par an pour l’écomobilité.
Entre 2006 et 2012, le conseil régional de Rhône-Alpes a investi 6,5 millions d’euros dans l’écomobilité. Des crédits qui ont permis la réalisation d'aménagements comme un parking de 4000 places de stationnement sécurisé pour les vélos dans les gares TER, assorti de la mise en place du service TER + Vélo, la participation à 17 plans de déplacements inter-entreprises concernant 46 000 salariés, la création de deux agences de mobilité, l’une pour la Drôme-Ardèche et l’autre pour le Nord-Isère, ou encore la mise sur pied d’une Société Coopérative d’Intérêt Collectif Alpes Auto partage. En parallèle, l’autorité organisatrice (AO) a aussi participé aux études de quatre projets de transport par câble, à Villars-de-Lans (38), à Faucigny (74), dans le Grésivaudan (38) et à Flaine (74).
Six actions pour l’avenir
Faisant suite aux observations présentées par la Commission Transport de janvier dernier, le conseil régional propose six actions en faveur de l’écomobilité. Une initiative pour laquelle l’AO mobilisera 4,2 millions d’euros par an. Première mesure : encourager les Plans de Déplacements inter-entreprises et des plans de déplacements des lycées au sein desquels seront éligibles les dépenses de fonctionnement relatives aux salaires et charges et les dépenses de communication, jusqu’à 50 % pour un plafond de 50 000 euros par structure. Deuxième action : la poursuite de l’opération "au travail, j’y vais autrement" avec une prise en charge du temps de travail, dans la limite de 20 jours par an, ainsi que les dépenses de communication dans la limite d’un taux de participation maximum de 50 % des dépenses éligibles avec un plafond de 8000 euros. Troisième action : soutenir les collectivités, dont la taille est inférieure à 100 000 habitants, pour l’expérimentation de l’autopartage, dont les frais d’abonnements, les coûts de consommation, les achats de badges, etc., pourront être pris en charge, à hauteur de 60 % dans la limite de 12 000 euros par collectivité pour deux années. Quatrième action : encourager les études relatives à des solutions innovantes de transport destinées à faire en sorte que chaque projet aidé se situe dans des périmètres autres que ceux du transport urbain et soit connecté avec le réseau de transport régional de voyageurs, avec un point d’accès situé à moins de 300m. A la clé : une prise en charge des coûts des études pouvant atteindre 30 % plafonnée à 80 000 euros par projet. Cinquième action : la promotion des pratiques dont les dépenses de conception, d’impression, de réalisations événementielles… pourront être prises en charge à hauteur de 50 % et 3 000 euros par an. Dernier cheval de bataille de l’AO : la réalisation de véloroutes et de voies vertes dont la réalisation des études pourra être subventionnée à hauteur de 30 % de leur montant, la réalisation des itinéraires jusqu’à 50 % avec un plafond de 80 000 euros du kilomètre. Notons que la conception et la fabrication de la signalétique seront financées en totalité par le conseil régional.