Le financement du projet de liaison ferroviaire transfrontalière, reliant les gares de Genève-Cornavin, Genève-Eaux-Vives et Annemasse, sous l’appellation Ceva, vient d’obtenir un accord significatif du côté français, scellé au Conseil Régional Rhône-Alpes, à Lyon.
La liaison ferrée transfrontalière entre la région Rhône-Alpes et la Suisse est enfin sur les bons rails. La région française a donné son accord pour le financement. Pourtant, depuis 2005, le coût estimatif du projet était passé de 132 millions d’euros à 244 millions d’euros. Aussi, le préfet de Région a demandé à Réseau ferré de France de ramener le coût définitif de l’ouvrage à 230 millions d’euros. Sur cette base, la contribution du Conseil Général de Haute-Savoie et de la Région Rhône-Alpes sera porté de 30 millions d’euros à 55 millions d’euros. Les intercommunalités concernées par le projet, en Haute-Savoie, participeront, elles, à hauteur de 10 millions d’euros, afin d’apporter les fonds manquants, après calcul des aides apportées par l’Union Européenne, l’Etat, l’Etat de Genève, etc. Le Ceva pourrait être mis en service en 2017 afin de répondre aux exigences de la forte croissance démographique et économique attendue sur cette zone. En effet, d’ici 2030, l’agglomération devrait accueillir 200 000 nouveaux habitants ainsi que 100 000 nouveaux emplois. Ils s’ajouteront aux 915 000 habitants recensés aujourd’hui sur les 208 communes françaises et suisses de ces collectivités. En outre, en date du 16 mai, le projet de l’agglomération franco-valdo-genevoise vient de prendre corps. Suite à une vaste consultation populaire menée auprès des résidents suisses et français, celle-ci se dénommera désormais le Grand Genève. Cette nouvelle communauté souhaite mener un projet d’agglomération pour la période 2013-2018. Il sera composé dans un premier temps d’un schéma d’agglomération axé sur l’aménagement et l’organisation de l’espace, offrant une large place au volet transport.