Le 16 mars 2012, Réseau Ferré de France (RFF) a dévoilé ses résultats financiers pour l’exercice 2011. Si son activité opérationnelle s’est stabilisée, ses investissements ont tiré profit des partenariats public-privé.
Le 16 mars dernier, Réseau Ferré de France (RFF) a livré un bilan enthousiaste de l’année écoulée puisqu’il est parvenu à stabiliser son activité opérationnelle tout en continuant d’investir.
Une activité stable
"L’année 2011 a été marquée par une progression des trafics voyageurs conjuguée à une hausse moyenne des tarifs de péages", résume RFF pour expliquer son chiffre d’affaires passé de 4,6 milliards d’euros en 2010 à 4,9 milliards d’euros l’an dernier. Une tendance qui se vérifie également du côté des recettes de RFF, qui ont grimpé de 3% en 2011, tandis que les charges d’entretien et d’exploitation de l’infrastructure ont bondi de 4,6%. Consolidés pour la première année au sein du bilan de RFF, les comptes de la Direction de la Circulation Ferroviaire (DCF) ont apporté 50 millions d’euros supplémentaire à la productivité de RFF.
Les PPP en bonus
Autre événement marquant de cet exercice : une progression de l’investissement de la société de 17%. "Outre la poursuite de la seconde phase de la LGV Est Européenne, la signature du contrat de concession Sud Europe Atlantique et celle du contrat de partenariat Bretagne-Pays de la Loire ont permis d’accélérer les investissements de développement", explique RFF. Une évolution qui a également profité de l’accroissement des subventions versées par l’Etat et les collectivités territoriales, qui ont atteint 1,8 milliard d’euros.
La dette progresse aussi
Totalisant 2,2 milliards d’euros en 2011, les cash-flows opérationnels du gestionnaire "ne suffisent pas à financer en totalité la rénovation du réseau", explique RFF. Pire, ils expliquent en partie l’augmentation de la dette, qui a atteint 28,6 milliards d’euros. Bénéficiant d’une qualité de signature très proche de celle de l’Etat, RFF a levé l'aén passé 3,3 milliards d’euros à long terme sur les marchés internationaux de capitaux.