Le 28 mars dernier, Réseau ferré de France (RFF) a livré ses résultats financiers pour l’exercice 2012. Si son chiffre d’affaires s’en sort honorablement, sa dette continue de se creuser.
Avec un chiffre d’affaires de 5,5 milliards d’euros, un résultat opérationnel courant de 1,4 milliard d’euros et un résultat net de deux millions d’euros, "l’exercice 2012 ressort à l’équilibre", atteste Réseau ferré de France (RFF) dans son communiqué de presse. Si le trafic voyageurs des trains régionaux est resté stable, celui des trains à grande vitesse accuse quant à lui une hausse de 3,5 % qui s’explique notamment par la mise en service de la LGV Rhin-Rhône en décembre 2011. Autre événement marquant de l’année : l’amélioration de la qualité des sillons grâce à une meilleure intégration des travaux dans la construction des horaires, une meilleure gestion des sillons fermes et une réduction des sillons précaires donnés à titre temporaire.
Hausse des investissements
En parallèle, le gestionnaire a opéré une hausse de ses investissements qui se sont élevés à 5,3 milliards d’euros en 2012 contre 4,5 milliards d’euros lors de l’exercice précédent, soit une croissance de 18 %. Parmi les investissements les plus lourds : ceux liés à la rénovation du réseau existant qui ont atteint à 2,1 milliards d’euros pour plus de 1000 km de lignes. Autre gros consommateur de "cash" : le lancement de la construction de quatre lignes à grande vitesse, la LGV Est Européenne, la LGV Tours-Bordeaux, la LGV Le Mans-Rennes et le contournement de Nîmes et de Montpellier. "Du fait de la forte accélération de nos investissements, sensiblement supérieurs à notre autofinancement, notre dette augmente", indique RFF. En effet, en l’espace d’un an, elle est passée de 28,6 milliards d’euros fin 2011 à 31,5 milliards d’euros fin 2012.