Ce 19 septembre, Réseau ferré de France (RFF) a annoncé le lancement du plan d’amélioration du réseau que lui avait "commandé" Frédéric Cuvillier, ministre des Transports, le 15 octobre dernier.
A l’occasion de la remise du rapport de l’Ecole Polytechnique Fédéral de Lausanne (EPFL) sur l’état du réseau national il y a presque un an, Frédéric Cuvillier, ministre des Transports, "commandait" à Réseau ferré de France (RFF) un "grand plan de modernisation du réseau" (GPMR). RFF a rendu sa copie.
Quatre leviers d’action
Estimant que "le réseau ferroviaire, qui a atteint des niveaux d’excellence dans le domaine de la grande vitesse, doit offrir un haut niveau de performance économique et de fiabilité pour se hisser au meilleur niveau mondial à travers des solutions industrielles "sur-mesure", le gestionnaire a ainsi décliné sa feuille de route en quatre pistes d’actions. S’attaquant à la fiabilité du réseau, RFF compte donc améliorer la régularité des trains en travaillant sur la diminution des incidents liés à des défaillances de l’infrastructure, en réduisant la vulnérabilité du réseau mais aussi en améliorant l’exploitation en situation perturbée pour abaisser les conséquences des incidents. Autre cheval de bataille du gestionnaire : faire circuler davantage de trains grâce au déploiement de nouvelles technologies numériques comme le système de télécommunication GSM-Rail et l’ERTMS, à la densification de la capacité de circulation des trains sur les lignes à grande vitesse (LGV) denses ou à la priorisation des investissements sur les nœuds ferroviaires. Enfin, en matière de sécurité, RFF s’est fixé pour objectif de diviser par deux le nombre de décès liés aux intrusions sur le réseau et d’offrir plus de régularité à travers la mise en place du cadencement dans les transports du quotidien ou la poursuite des efforts d’accessibilité et de bonne circulation de l’information. Un programme dont le financement nécessitera 15 milliards d’euros sur six ans.