Propriétaire du petit train de la Rhune, le conseil général des Pyrénées-Atlantiques profite de la fin de la délégation accordée à Veolia, pour céder la gestion à l'établissement public des stations d'altitudes.
330 000 voyageurs ont utilisé l'année dernière le train à crémaillère qui conduit au sommet de la montagne la Rhune, située au pays basque. Mis en service en 1924, il hisse les passagers en trente cinq minutes à 905 m d'altitude, à la vitesse de 8 km/h. Cette ligne touristique de 4,2km, propriété du conseil général des Pyrénées-Atlantiques, est gérée depuis décembre 1994 par la société Chemins de fers et transports automobiles (CFTA), filiale de Veolia. La DSP arrivant à échéance le 16 octobre, Georges Labazée, président du département, a décidé d'un retour dans le giron public du petit train de la Rhune. La gestion sera assurée à partir du 17 octobre par l'Etablissement public des stations d'altitudes (Epsa), un Epic qui gère déjà les stations de ski de Gourette et de La Pierre-Saint-Martin. "En faisant le choix d'une gestion publique, le département a la volonté de redéfinir et de mettre en oeuvre une véritable stratégie d'aménagement et de développement, dans le cadre d'une concertation et d'un partenariat prioritaire avec les acteurs locaux", précise-t-on au conseil général. CFTA (4,2 millions d'euros de chiffre d'affaires) emploie 17 salariés à temps plein, qui seront tous repris par l'Epsa.