RER-E, de la DUP au coup de pouce de Manuel Valls !
Moins d’une semaine après la promulgation de la DUP (Déclaration d’Utilité Publique) du prolongement à l’ouest du RER-E, signée conjointement le 31 janvier 2016 par les préfets des Hauts-de-Seine, de Paris, du Val-d’Oise et des Yvelines, le Premier ministre Manuel Valls et le Secrétaire d’État aux Transports Alain Vidalies ont apporté un sérieux «coup de pouce» au projet en annonçant, à l’occasion de l’inauguration officielle de la gare RER-E de Rosa Parks, que «l’État irait au-delà de ses engagements en faveur du Grand Paris en apportant une contribution exceptionnelle de 500 millions d’euros [au projet] pour permettre dès maintenant le lancement du chantier». Une contribution égale à celle des Hauts-de-Seine de Paris et des Yvelines, actée dans le cadre du CPER 2016-2020 pour un investissement évalué à 3,5 milliards d’euros, la Région et la Société du Grand Paris bouclant l’investissement.
Ce chantier vise à réunir la ligne actuelle venant de l’est (Tournan-en-Brie et Villiers-sur-Marne) et celle allant à l’ouest vers Mantes-la-Jolie. Cela se fera via un tunnel de huit kilomètres à créer entre l’actuelle gare terminus du RER-E d’Hausmann-Saint-Lazare et Nanterre, via les futures gares de Porte Maillot et la Défense CNIT. Avec une mise en service prévue en deux étapes : jusqu’à Nanterre en 2020 et jusqu’à Mantes en 2022. La ligne RER-E devrait à terme accueillir plus de 600 000 voyageurs par jour. Et diminuer de 10 à 15% la charge du tronçon central du RER-B …